MINISTERE DE M. GUIZOT. Arrêté du 28 septembre 1832 qui détermine les questions de philosophie sur lesquelles seront interrogés les aspirants au grade de bachelier ès lettres.
Article 1 : « Le programme latin des questions de philosophie de l’examen du baccalauréat ès lettres est supprimé. »
Article 2 : « Il est remplacé par le programme suivant :
PROGRAMME DU 28 SEPTEMBRE 1832
INTRODUCTION
1. Objet de la philosophie. Utilité et importance de la philosophie. Ses (...)
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Philosophie
Articles
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Programme de philosophie de 1832
1er janvier 1956, par Acireph -
Bulletin interne du GREPH, janvier 1990
10 janvier 1990, par Acireph, Serge Cospérec’Pour ce qui est du bachotage (thème qui revient de façon si insistante), s’il est un système qui favorise de façon éhontée le développement de l’industrie du bachotage et l’exploitation mercantile de l’angoisse des candidats, c’est bien celui qui gouverne actuellement l’enseignement dit de ’philosophie’, et nul n’ignore quels liens d’aucuns de ceux qui en défendent si âprement l’intangibibilité ont avec l’édition des ’guides pour la dissertation’, annales ’corrigées’, etc., de plus en (...)
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Programme de philosophie de 1902
5 janvier 1956, par AcirephCLASSES DE PHILOSOPHIE
I. — PHILOSOPHIE
N.B. — L’ordre adopté dans le programme n’enchaîne pas la liberté du professeur ; il suffit que les questions indiquées soient toutes traitées.
Introduction. — Objet et divisions de la philosophie.
PSYCHOLOGIE
Caractères propres des faits psychologiques. La Conscience.
La vie intellectuelle.
Les données de la connaissance. Sensations. Images. Mémoire et association.
L’attention et la réflexion. La formation des idées (...) -
La question des programmes
7 juillet 2015, par AcirephL’enseignement de philosophie conserve, depuis 1973, le même type de programmes : une liste de notions. . L’ACIREPh soutient que cette forme de programme est nuisible à l’enseignement de la philosophie qu’elle plonge dans d’innombrables contradictions tout en le privant de ses vertus formatrices.
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La guerre des programmes : présentation générale
15 août 2013, par Serge CospérecLa présentation de cette histoire, la sélection des textes et leur organisation est faite par Serge Cospérec. Quelques mots à ce sujet.
D’où je parle. Je suis professeur agrégé de philosophie, j’ai été adhérent de l’APPEP (une dizaine d’années). Je me suis intéressé à l’enseignement de la philosophie, à son histoire et ses réformes à partir de 1990 (avec le projet Derrida-Bouveresse). De 1998 à 2002, j’ai été responsable du Groupe Philosophie du SNES où j’ai poursuivi l’important travail (...) -
Programme de philosophie de 1969 pour les séries techniques
6 février 1969, par AcirephPROGRAMME DE PHILOSOPHIE
Baccalauréat de technicien
1969
[les premiers titres de bacheliers sont délivrés en 1969]
I. La diversité des cultures et l’idée de civilisation.
Nature et culture - Technique, art, religion, science - Le progrès. L’histoire.
II. Communication et langage.
Signe et symbole- la langue et la parole - le discours et la raison.
III. Liberté et société.
Volonté et liberté - la reconnaissance d’autrui. La justice - Politique et morale. (Il est (...) -
Le complexe de la citadelle assiégée
25 mai 1990, par Acireph, Serge CospérecA quelles conditions 60 ou 80 % des élèves d’une génération peuvent-ils acquérir les rudiments d’une formation philosophique qui les aidera à construire leur pensée et leur discours, et à fortifier leur liberté d’homme et de citoyen ? Posée par les faits, par la démocratisation accélérée de l’accès à la terminale, la question vient réveiller la plus vieille et la plus sensible contradiction de l’enseignement philosophique ; si la philosophie s’adresse par principe à tous les hommes, elle a (...)
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Quelle place faire aux savoirs dans l’enseignement de la philosophie ?
1er janvier 2004, par AcirephPRÉSENTATION GÉNÉRALE
La philosophie au lycée passe pour une discipline « pas comme les autres » : on n’y apprendrait pas tant des connaissances qu’à « penser par soi-même » et à développer son esprit critique. Mais depuis une trentaine d’années, cette spécificité traditionnelle s’est exacerbée à outrance : on n’en vient aujourd’hui a refusé que les programmes puissent définir une culture philosophique élémentaire - ses connaissances que les élèves doivent pourtant bien acquérir comme (...) -
La question des connaissances dans le cours de philosophie
6 février 2002, par Acireph, Serge Cospérecpar S. Cospérec et J-J Rosat
L’image la plus courante de la philosophie est celle d’une discipline “pas comme les autres” : on n’y apprend pas des connaissances, mais à “penser par soi-même” et à développer son esprit critique ; le professeur y est avant tout un éveilleur d’esprits dont l’enseignement se réclame de Socrate qui, c’est bien connu, prétendait seulement savoir qu’il ne savait rien.
Il y a bien entendu dans cette image quelque chose de juste : en philosophie, l’acquisition (...) -
Un peu de sérieux !
24 août 2015, par Hervé BoillotA été proposé aux élèves des séries technologiques à l’épreuve de philosophie du baccalauréat, en troisième sujet, un texte de Hume dont la traduction française comportait un contresens. Ce n’est pas la première fois qu’un sujet d’examen pose problème, et il n’y a pas qu’en philosophie que cela arrive. En revanche, cela fait longtemps que, régulièrement, des professeurs de philosophie dénoncent la formulation des sujets de baccalauréat et la nature même des épreuves, au motif qu’il est (...)